Street Art
J’ai une grande admiration pour les artistes qui partagent leurs travaux artistiques à ciel ouvert avec les citoyens d’une ville ou bien les passants. J’aime particulièrement quand leurs œuvres exposées sont « alimentées » par d’autres artistes anonymes ou par de simples citoyens qui joignent une touche de revendication sociale, sans naturellement endommager l’œuvre originale. C’est le côté pétillant qui, selon moi, caractérise ce genre de travail et que je cherche à immortaliser avec mon appareil photo. J’ajoute une couche de plus comme artiste selon l’angle que je lui donne, le détail que je mets en premier plan. En plus de tout ça, il m’arrive de faire même une relecture de l’ensemble artistique en changent les couleurs originales, en mettant l’image en négatif ou en prenant seulement un détail de l’ensemble, par exemple.
Photo Urbaine
Dans les images de rue, ce que je cherche, ce sont des objets, des situations, des reflets, des montages de vitrines, des jeux de lumières. Des images qui me parlent, qui me font des clins d’œil, qui me chuchotent à l’oreille : « regarde ça, c’est bien trop intéressant comme pour que tu le laisses passer, fait une belle photo de ça, tu dois l’immortaliser avant qu’il soit trop tard ». Les compositions peuvent être un instant de la vie quotidienne ou à partir d’images très banales ou bien très complexes, à partir d’une vitrine par exemple, mais dans chaque cas les images et les situations que je perçois doivent m’envoyer un message, une âme, un caractère particulier qui attire mon attention.
Macro
J’ai toujours été attiré par les détails de la vie, par tout ce que les autres personnes ne sont pas capables de voir ou d’apprécier pour leur banalité. La macro en photographie me permet d’aller chercher cette apparente banalité. Je suis séduit par tout ce que la lentille macro peut me révéler d’une réalité parallèle, d’un autre monde, d’univers qui cohabitent avec nous tous les jours et qu’en général on ne voit pas parce qu’ils sont presque invisibles à l’œil humain. Les détails qui attirent mon attention sont en général des objets de la nature, de cette nature qui est partout, par exemple: des gouttes d’eau sur une toile d’araignée, la transparence des pétales d’une fleur sauvage, la texture d’une feuille à moitié sèche, la gamme des couleurs d’un objet vu en plein soleil, etc. Cette réalité tellement présente qu’on ne la voit même pas, une réalité qu’on peut définir comme « timide », « discrète », on dirait qu’elle ne veut pas se faire remarquer ni déranger, mais en même temps, on voit qu’elle nous ouvre ses portes, elle a la générosité suffisante pour la partager avec le spectateur qui la cherche et qui est capable de l’apprécier. Dans mon cas, avec la lentille de mon appareil photo, je vais la débusquer. Dans ce moment d’intimité, on dirait qui est synchronisé avec moi, au milieu du silence de cet espace microscopique et presque irréel. C’est cet univers que j’essaie d’attraper pour ensuite la réinterpréter selon mon point de vue et avec mon œil artistique selon les émotions et les impressions que je perçois.
